Follow Us

Copyright Vincent Villaret 2015

QUEL MATÉRIEL POUR DÉBUTER EN PHOTO SUIVANT SON BUDGET- (CONSEILS PHOTO)

S’équiper en fonction de son budget quand on commence en photo

Dans cet article, je vais vous dire quel matériel prendre pour vous lancer dans la photo suivant votre budget, et également comment vous allez pouvoir le faire évoluer.

Mini budget : téléphone portable

Pour rentrer directement dans le vif du sujet, si vous débutez dans la photo et que vous n’avez tout simplement pas de gros moyens aujourd’hui et même pas du tout, vous pouvez tout simplement vous lancer dans la photo rien qu’avec un téléphone ; aujourd’hui, les téléphones sont de plus en plus performants, il n’y a qu’à voir les résultats et le rendu que donne aujourd’hui l’iphone 11 d’Apple. C’est assez exceptionnel et sans aller jusque-là, avec n’importe quel téléphone aujourd’hui assez récent on peut réaliser de très belles images.

Si l’on prend cette photo par exemple que j’ai réalisé avec Mélanie, pour le coup cette photoa été réalisée avec un iphone ; c’est un téléphone qui m’avait coûté à l’époque aux alentours de 200 euros. 

Je précise également que cette photo a été retouchée avec des applications directement dans le téléphone ; en effet, vous avez accès à Lightroom, Photoshop et pleins d’autres applications pour venir corriger de manière très précise et retoucher vos images directement dans le téléphone.

Donc en fait, le budget ne doit pas être un frein quand vous vous lancez ; si vous avez vraiment 0 euro de budget, et bien commencez tout simplement avec votre téléphone.

Là aussi où c’est intéressant, c’est que vous l’avez toujours dans la poche, donc vous pouvez le dégainer à tout moment, et vous pouvez travailler votre regard, votre composition à tout moment de la journée. 

Petit budget : Canon 60D + 50mm f/1,8 de chez Yongnuo

Ensuite, si vous voulez faire l’acquisition d’un boîtier photo mais que vous avez toujours un très petit budget, je vais vous donner un setup à 350 euros seulement qui va vous permettre déjà de réaliser de très beaux clichés.

Il s’agit du Canon 60D et le 50mm f/1,8 de chez Yongnuo ; en effet, cet objectif coûte seulement 50 euros pour une ouverture à 1,8. C’est vraiment une très belle offre. Pour ce qui est du Canon 60D, certes ce n’est pas le dernier des réflexes dans cette gamme de chez Canon, mais c’est tout de même dans la gamme semi pro et pour le coup ça donne de très beaux rendus.

Pour le coup, je vais vous donner tout simplement des boîtiers Canon puisque c’est ceux que je connais le mieux, c’est ceux avec lesquels j’ai le plus travaillé. Mais il y a des équivalences dans les autres marques à chaque fois en termes de prix et de rendu bien évidemment.

Pour le coup le Canon 60D, j’ai commencé avec ce dernier et j’ai réalisé des photos dont je suis encore aujourd’hui très fier et pour le coup, le fait de l’associer à un Yongnuo 50mm f/1,8 monture Canon va vous permettre pour la modique somme de 50 euros de réaliser des beaux flous d’arrière-plan, et par exemple de très beaux portraits avec du beau bokeh si c’est ce que vous désirez faire.

Donc là pour le coup, ça vous permet d’attaquer le monde des grandes ouvertures avec un budget extrêmement réduit puisque 350 euros pour le coup c’est vraiment un très petit budget pour se lancer dans la photo, mais vous pouvez quand même avoir des résultats très très intéressants.

Moyen budget : Canon 60D + 50mm f/1,8 et 18-135mm de chez Canon

Si vous avez un peu plus de budget, là on va passer à 750 euros environ, vous allez reprendre le Canon 60D parce-qu’il est vraiment très intéressant (que ce soit au niveau de l’ergonomie ou au niveau des capacités) et vous allez l’associer cette fois-ci au 50mm f/1,8 de chez Canon.

C’est un objectif qui coûte un peu plus cher (aux alentours de 100/120 euros), et qui va être plus intéressant en termes de piqué notamment. Pour le coup cet objectif c’est vraiment une perle rare, et moi depuis que j’ai commencé la photo je l’ai tout simplement toujours sur moi.

Vous allez le coupler à un objectif 18-135mm de chez Canon également qui est normalisé pour APS-C et donc moins cher, et qui a une ouverture de f/3,5, 5,6 environ ; donc là pour le coup, vous aurez moins de flou de profondeur de champ, mais ça va vous permettre de couvrir plus de situations, de tester tout simplement qu’est-ce qui vous intéresse comme focale et qu’est-ce qui ne vous intéresse pas pour après pouvoir faire l’acquisition de focale fixe à grande ouverture un peu plus chère avec la focale désirée.

Mais déjà ça, ça va vous permettre d’avoir un setup pour tester pleins de choses et quand vous le souhaitez vous mettre à 50mm f/1,8. Donc là aussi également c’est très intéressant, et j’ai eu ce setup pour le coup pendant environ quatre ans et il m’a permis vraiment de progresser en photo énormément.

Bon budget : Canon 6D Mark II + 24-105mm et 50mm f/1,8 de chez Canon

Pour le set-up suivant, il faudra à peu près prévoir 1800 euros de budget et là vous allez pouvoir rentrer dans le monde du full frame, du plein format, du 24 36, des capteurs qui sont plus grands que l’APS-C donc là on va avoir des rendus d’image différents, plus de sensibilité également et c’est tous les avantages du full frame.

Donc là ce que je vous conseillerai, c’est de prendre un Canon 6D Mark II puisque c’est un plein format récent, qui a un écran orientable et qui a également de bons rendus vidéo pour les boîtiers Canon, et qui a des bonnes performances en basse lumière.

Ce Canon 6D Mark II, vous allez pouvoir le coupler au 24-105mm de chez Canon série L ; là par contre, vous allez rentrer tout simplement dans la cour du plein format, vous allez devoir acheter des objectifs qui vont être beaucoup plus chers pour qu’ils puissent s’adapter sur ces grands capteurs. Le 24-105mm f/4 est très intéressant parce-qu’il va couvrir pleins de focales et à une très bonne qualité, vraiment partout. 

Vous pouvez démarrer clairement avec le Mark I qui est moins cher que le Mark II et qui fait de très bons résultats pour démarrer. Et si vous mettez 100 euros de plus, vous pouvez garder le 50mm f/1,8 de chez Canon puisque là également c’est un très bon choix, et cet objectif pour le coup s’adapte sur les pleins formats également.

Gros budget : Canon 6D Mark II + 24-105mm de chez Canon + 50mm f/1,4 de chez Sigma

Pour ce setup cette fois-ci, il faudra prévoir 2500 euros de budget ; pour le coup, vous allez garder le 6D Mark II, vous allez garder le 24-105mm f/4 de chez Canon et vous allez rajouter un Sigma 50mm f/1,4 tout simplement parce qu’il est extrêmement réputé, son objectif très lumineux qui a également plus de piqué que le 50mm f/1,8 de chez Canon.

Là pour le coup, ça va vous permettre de vous spécialiser par exemple dans le portrait.

Si vous avez un peu plus de budget à mettre, le 50mm f/1,4 de Sigma est un objectif qui durera longtemps et qui vous accompagnera tout au long de votre parcours photographique ; donc ça peut être intéressant de mettre un peu plus d’argent dans ce 50mm.

Très gros budget : Sony A7 III + 28-75mm de chez Tamron

Dernière configuration que je vous recommanderai aujourd’hui, c’est tout simplement si vous vous intéressez à la vidéo et notamment que vous avez besoin de performance en autofocus en vidéo, et également des performances autofocus en photo et pleins d’autres avantages, c’est les Sony et notamment les hybrides, le Sony A7 III pour le coup que j’utilise aujourd’hui.

Donc moi aujourd’hui finalement, j’ai mis en pause Canon ; j’ai toujours un Canon, mais j’utilise mon Sony très régulièrement et j’en suis très satisfait. Le boîtier coûte aux alentours de 2000 euros, vous l’équipez avec un Tamron 28-75mm pour le coup qui est le meilleur objectif en termes de rapport qualité-prix avec monture Sony.

C’est très intéressant parce-que le 28-75mm est très léger, donc si vous venez du monde de Canon ça va vous changer. En plus, il est 28-75mm f/2,8 constante, et ce qui est très intéressant c’est que le rendu d’image qu’il produit est similaire aux G Master de chez Sony et donc le 24-70mm qui coûte lui 2500 euros ; donc là vous avez un objectif à 700/800 euros qui est presque aussi intéressant dans la plupart des cas, donc ça c’est vraiment le combo gagnant.

Je ne vous donnerai pas de configuration de setup plus cher, tout simplement parce-qu’après je pense que dans la plupart des situations, ça ne sert à rien. 2700 euros c’est déjà un certain investissement ; si vous voulez après compléter votre pack d’optiques au fur-et-à-mesure bien évidemment faites-le, mais là je vous ai donné des setups pour démarrer tout simplement.

Ensuite, n’oubliez pas que vous avez la possibilité de louer des objectifs par exemple pour des missions spécifiques, où vous savez que vous allez avoir besoin pour ce shooting d’un 70-200mm, au lieu de l’acheter et de l’utiliser quatre fois par an et bien vous pouvez aller le louer et vous allez payer 30/40 euros la journée. Ça va vous permettre de réaliser des clichés différents, et c’est également vraiment intéressant d’exploiter toute la puissance des dernières optiques qui sont sorties sans débourser énormément d’argent.


COMPRENDRE PHOTOSHOP EN 5 MINUTES

Utiliser les réglages basiques de Photoshop en retouche photo

Dans ce tuto Photoshop pour les photographes, je vais vous donner les bases essentielles de Photoshop pour progresser en retouche photo.


POURQUOI VOUS NE SEREZ JAMAIS PHOTOGRAPHE (DEVENIR PHOTOGRAPHE)

Les croyances limitantes qui vous empêchent de vous lancer pleinement dans la photo

Nous allons voir ensemble aujourd’hui les mythes autour de la photographie et autour du métier de photographe en général, qui empêchent les gens de se lancer à 100% dans ce domaine.

Malheureusement, et c’est comme ça dans tout domaine, il y a beaucoup de croyances limitantes qui vont venir vous empêcher de progresser, et qui vont même parfois comme je l’ai dis un peu plus tôt vous empêcher de vous lancer en photo.

Si j’ai décidé d’écrire cet article aujourd’hui, c’est pour vraiment casser les objections que l’on peut rencontrer et qu’on m’a soumise un bon nombre de fois, que ça soit lors de mes conférences, des apéros rencontre que j’organise, dans les formations, les vidéos Youtube, etc.

1er mythe

Le premier mythe c’est le fait d’être un expert ; vous n’avez pas besoin d’être un expert, de maîtriser totalement toutes les compétences de la photo, ce qui est de toute façon impossible à mon sens.

Vous n’avez pas besoin d’avoir un excellent niveau pour vous lancer en tant que professionnel ; il y a d’ailleurs même des mauvais photographes qui arrivent à vendre des prestations, donc clairement si vous débutez, si vous êtes plein de bonne volonté et que vous êtes vraiment motivé, vous pouvez tout de suite vous lancer en tant que professionnel.

Forcément, au début, vous allez faire des petites missions, vous allez commencer à travailler pour des particuliers avant de vous attaquer à des marques ou à des entreprises ; vous serez également payé en dessous du prix du marché de votre domaine d’activité, mais vous pouvez vous lancer et commencer à vous faire payer quelques euros symboliques.

C’est vraiment important à comprendre, puisque ça va vous débloquer quelque chose à partir du moment où vous allez passer du photographe qui travaille gratuitement en échange de la fameuse visibilité au photographe qui se fait rémunérer pour ses prestations ; même si c’est très peu au départ, c’est important pour amorcer votre carrière de professionnel. À partir du moment où vous vous faites payer, vous commencez vraiment votre carrière, et ça va également amorcer la courbe de votre nouveau prix ; vous allez augmenter vos prix au fur et à mesure, mais il faut bien qu’ils débutent quelque part donc c’est pour ça que vous pouvez vous lancer dès maintenant.

On a d’ailleurs la loi de Pareto qui dit que si vous apprenez 20% des compétences dans un domaine, vous en savez plus que 80% des autres personnes qui ne s’intéressent pas à ce domaine ; rien que le fait d’avoir appris à maîtriser votre appareil photo, d’avoir commencé à retoucher vos images fait que pour n’importe quel particulier, vous avez la capacité de créer quelque chose qui va les intéresser.

Je vous encourage aussi au départ à débuter avec le travail en lumière naturelle, parce-que ce sera plus facile au départ que la lumière artificielle.

Je vous encourage vraiment d’être dans cette démarche, de lancer votre activité à fond et de ne pas rester avec une étiquette d’ « amateur », même si je n’y vois rien de péjoratif ; « amateur » pour moi, c’est juste quelqu’un qui ne vit pas de sa passion, qui ne gagne pas d’argent avec ses photos, qui ne fait ça qu’en loisir.

Mais là je m’adresse plutôt aux photographes qui veulent se professionnaliser, et donc pour quitter cette étiquette d’ « amateur », il faut également faire votre réputation, vous faire connaître en tant que photographe professionnel et non pas en tant que photographe qui travaille pour de la collaboration, gratuitement. Ca va faire toute la différence dans la tête de vos potentiels et futurs clients, dans votre réseau par le bouche à oreille si vous êtes un photographe « gratuit » ou si vous êtes un photographe qui se fait payer pour ses prestations ; vous n’aurez pas du tout la même image, même si c’est en dessous du prix du marché.

Vous êtes photographe professionnel à partir du moment où vous le décidez car pour le coup, on s’auto proclame photographe professionnel ; il n’y a pas un client qui va vous dire un jour « tiens tu es prêt à devenir professionnel, j’ai décidé de te payer pour cette prestation alors que tu me proposais de faire du gratuit ». Ce n’est pas non plus votre entourage qui va décider à votre place ; il n’y a que vous qui allez pouvoir vous auto proclamer photographe professionnel.

2ème mythe

Aujourd’hui, avec la démocratisation des technologies, avec l’accessibilité des logiciels, des appareils photos, du matériel, vous n’avez plus besoin de faire un emprunt à la banque pour vous équiper en photographie numérique comme c’était le cas il y a quelques années. Le matériel que vous allez pouvoir trouver en entrée de gamme est très performant aujourd’hui, vous prenez n’importe quel appareil photo qui vient de sortir, il va être suffisant pour vous lancer en professionnel. J’ai d’ailleurs fait plusieurs vidéos sur quels sont les secteurs à choisir, quel matériel choisir suivant votre budget, et vous verrez qu’il y a des config qui commencent à 300 euros ; pour 300 euros, vous pouvez vous équiper pour parer à la plupart des situations en photo professionnelle, sans ajout d’éclairage, sans location de studio, sans budget pour l’équipe, juste pour votre matériel.

Quand vous débutez, vous n’avez pas forcément besoin de tous ces retours, donc c’est vraiment un frein qu’il faut s’enlever si vous pensez aujourd’hui que vous ne pouvez pas vous lancer à plein temps dans votre activité de photographe parce-que le matériel coûte trop cher ; c’est une erreur, c’est parce-que vous visez les boîtiers hauts de gamme à 3 ou 4000 euros, avec les objectifs à 1000 ou 2000 euros, mais qui ne vous servent à rien aujourd’hui en tant que photographe professionnel débutant parce-que de toute façon vous ne saurez même pas tirer le plein potentiel de ces appareils photo tellement il y a de réglages, d’options de menu que vous n’allez pas forcément utiliser au début.

On commence avec un petit boîtier, et au fur et à mesure quand vous vous ferez payer pour vos prestations, vous utiliserez cet argent pour réinvestir et le réinjecter dans votre entreprise en achetant du nouveau matériel, un nouvel ordinateur si besoin, etc. Mais encore une fois si vous êtes photographe, vous n’avez pas besoin de faire de montage vidéo ou autre donc vous n’avez pas besoin d’un ordi avec des configurations extrêmes. Donc là aussi c’est une fausse excuse que vous vous donnez pour ne pas vous lancer en tant que photographe professionnel, car c’est l’une des entreprises qui demande le moins de capital à la base.

Également, pour tout ce qui est site internet, solutions d’hébergement, ça ne coûte pas du tout cher ; ça doit coûter 50 euros l’année si vous faites ça avec WordPress donc pour le coup, c’est rien du tout pour lancer son entreprise.
Je vous encourage vraiment également à adopter un mindset d’investissement et de rentabilité, et également de projection dans le futur et de rentabilité à long terme ; de devenir vraiment un entrepreneur photographe plutôt que juste un photographe, et donc de comprendre que le matériel et toutes les acquisitions vous allez faire en termes de finances ne doivent pas être vues comme une dépense mais comme un investissement. Votre appareil photo va vous rapporter beaucoup plus que son prix, il faut voir les choses comme ça et de cette manière le prix ne sera plus un obstacle pour vous lancer professionnellement.

3ème mythe

Autre croyance qu’il faut oublier, c’est le fait d’avoir un diplôme ; « je n’ai pas fait telle école de photo, Les Gobelins, Louis Lumière ou je ne sais quoi, du coup je ne suis pas légitime pour prétendre me faire payer pour des prestations, je ne suis qu’un autodidacte, je ne suis pas un artiste » ou tout ce genre de bêtises que j’entends à longueur de journée. 

Croyez moi, vous n’avez pas besoin de diplôme ; moi, j’étais photographe professionnel à l’âge de 18 ans, à 18 ans je faisais des prestations payées en échange de mon travail photographique, je n’avais clairement pas de diplôme de quelque école qui soit. J’ai tout appris en autodidacte et avec internet donc croyez moi vous n’avez pas besoin de diplôme. Le seul CV qui va compter c’est votre portfolio, votre book ; si vous voulez des astuces pour la création de votre book et de votre portfolio, j’ai fait une vidéo dédiée sur le sujet qui s’appelle « Comment créer un portfolio en béton » (accessible via ce lien : https://youtu.be/wLPdQuPiXeU) qui vous donnera toutes les astuces pour bien démarrer à fond.

Il faut bien comprendre aussi quelque chose, c’est que les gens pour qui vous allez travailler et de surcroît les particuliers ne connaissent pas du tout le monde des écoles de photo, donc peu importe ce que vous avez fait, ils s’en fichent ; tout ce qui les intéresse c’est quand ils tombent sur votre portfolio, sur votre galerie en ligne et de s’imaginer à la place des gens sur vos photos.

4ème mythe

Autre fausse croyance : se créer un statut et commencer son entreprise de photographe est compliqué au niveau juridique et au niveau légal.

Clairement, en 20 minutes top chrono, vous pouvez vous immatriculer, obtenir un numéro de professionnel et commencer à déclarer votre activité en toute légalité. Il y a un site pour vous simplifier tout ça qui s’appelle Legalstart (accessible via ce lien : https://www.legalstart.fr/), et qui va vous simplifier toute la création d’entreprise.

Un truc encore plus simple si vous voulez vous lancer et que vous débutez vraiment, c’est de commencer par le statut d’auto entrepreneur qui est très peu imposé notamment quand vous commencez et que vous démarrez votre activité. Il y a notamment des aides qu’il faut penser à demander comme l’ACRE, qui va vous permettre d’être très peu imposé (entre 5 et 8 % la première année de votre activité) ; c’est vraiment une aubaine de ce côté là.

5ème mythe

Pour finir, vous n’avez pas besoin d’avoir un nom, vous n’avez pas besoin d’être célèbre, vous n’avez pas besoin d’avoir des milliers de followers sur instagram, d’être connu ou d’être le nouveau Robert Doisneau de la photo pour vous lancer, ou encore d’éditer des livres photo, de faire des expos dans des galeries etc.

Pleins de photographes font ce genre de choses après, par exemple quand on fait un livre en photo on va difficilement gagner au départ de l’argent dessus mais ça peut être un but à atteindre, un projet à mener et également exposer des séries ; pour le coup quand vous allez exposer dans des galeries, vous n’êtes jamais à l’abri de tomber sur un amateur d’art qui sera prêt à vous payer plusieurs milliers d’euros pour vos photos et ça peu importe qui vous êtes.

Clairement, le marché de l’art, ça ne fonctionne pas que sur combien vous avez d’abonnés sur Instagram, il faut vous sortir ça de la tête et malheureusement je rencontre trop de gens qui sont là en mode « olala je n’ai pas assez d’abonnés sur les réseaux sociaux ».

Croyez moi, je connais pleins de photographes qui vendent des prestations à plusieurs milliers d’euros alors qu’ils ont 500 et même moins d’abonnés sur Instagram, donc ça n’a absolument aucun rapport.

Ne vous concentrez pas que sur les réseaux sociaux, sur la visibilité, sur vous faire un nom bien qu’évidemment cela reste très important ; mais n’en faites pas votre cheval de bataille, et diversifiez tout simplement vos stratégies.


COMMENT CRÉER UN PORTFOLIO EN BÉTON – (CRÉER UN BOOK PHOTO)

Constituer un book efficace auprès des clients

Dans cet article, je vais vous expliquer comment construire un portfolio en béton et comment commencer un portfolio si vous vous lancez tout juste dans la photo.

Pourquoi créer un portfolio ?

J’ai choisi de vous parler de la création de portfolio parce-que c’est le nerf de la guerre, notamment quand on veut devenir photographe professionnel. C’est la seule chose que vont regarder vos potentiels clients, et non pas quelle école vous avez fait ou à quel endroit vous avez travaillé.

C’est vraiment l’une des premières étapes quand on veut devenir photographe professionnel ; c’est tout simplement d’avoir quelque chose à montrer, d’avoir quelque chose à présenter à ses prospects et de quoi alimenter son site internet et ses différentes galeries en ligne.

Malheureusement, parmi les gens qui me demandent des lectures de portfolio ou parmi les clients de mes formations qui m’envoient leurs photos ou leur site et me demandent un retour au dessus, il y a trop souvent peu de photos ou plusieurs photos d’un même shooting, qui se ressemblent au niveau du cadre de la photo, des modèles et des pauses. Pour les potentiels clients intéressés par votre travail, cela peut signifier que vous n’avez pas fait assez de shooting, que vous n’avez pas de quoi alimenter votre portfolio avec suffisamment de photos, que vous débutez ou alors que vous n’avez pas assez d’expérience.

Même si aujourd’hui vous pratiquez depuis un certain temps, que vous avez pleins de photos mais que vous les gardez sur votre disque dur, le fait de ne pas les mettre en ligne et de ne pas se construire un portfolio en ligne va pouvoir vous poser des problèmes lors des négociations. Les gens ne sont pas dans votre tête, et même si vous connaissez par coeur votre travail, les gens qui vous découvrent pour la première fois ou lors d’un événement et qui vous demandent « vous êtes photographe, vous faites quoi comme travail », si vous ne leur montrez que quelques photos, ça ne va pas les mettre en confiance ; c’est la raison pour laquelle il est aussi important de s’atteler à cette tâche.

Comment créer un portfolio ?

La collaboration

Pour débuter de la meilleure façon possible, et même si l’on veut faire du professionnel par la suite et de la photo son activité principale, je vous invite à commencer en collaboration ; cela signifie que vous allez travailler gratuitement en échange de mise à disposition, par exemple d’un sujet dans le cadre de la photo de modèle. Il n’y a pas d’ échange d’argent qui va rentrer en jeu, et donc vous n’allez pas avoir la pression financière ni la pression et l’obligation véritable de résultat. Certes vous avez fait déplacer les deux parties du shooting, mais vous avez beaucoup moins de pression que dans le cadre d’une prestation.

La rémunération de modèle

Il ne faut pas non plus hésiter parfois à payer des modèles professionnels qui ont l’habitude, qui sont en agence, et qui donc savent comment se placer, sous quel angle, parce qu’au départ vous ne savez peut-être pas diriger les modèles, ce n’est pas inné ; ce sont ces modèles là qui vont vous apprendre, qui vont vous aider justement à les diriger eux-mêmes, et qui vont vous apporter une nouvelle vision de la photo. Donc ça peut être également intéressant de débourser quelques centaines d’euros au début de votre activité pour vous lancer et pour vous créer un book en béton.

Si vous n’avez pas les moyens, il y a plein de manières de faire pour trouver des modèles en collaboration gratuite, que ce soit à travers des groupes Facebook, des annuaires de book en ligne, etc. 

Les shootings « test »

Dans les agences de mode également, il y a pleins de modèles qui viennent faire des tests, et les agences recrutent des photographes parfois débutants pour qu’ils se fassent la main sur ce genre de shooting test qui est donc moins important. Il n’y a pas non plus d’aspect financier qui rentre en jeu, donc là aussi ça peut être intéressant pour débuter en collaboration

La couverture d’événements

Vous pouvez aussi commencer à couvrir des événements, faire des baptêmes ou être second photographe sur un mariage là aussi pour ne pas avoir la pression du photographe principal ; vous n’allez être qu’un photographe de « sécurité », vous allez couvrir un autre angle. Vous pouvez voir de cette manière comment se passe ce genre d’évènement, où le photographe principal se place et c’est un très bon moyen pour débuter, commencer et se construire un book et un portfolio en béton.

Les workshops

Vous pouvez également participer à des stages photo, des « workshops » ; vous allez vous rendre dans un bel endroit, dans le studio d’un photographe qui va vous apprendre à prendre des photos, vous montrer comment lui il fait, quelle est sa démarche. Il va placer le modèle, l’éclairage, il va vous aider à la retouche, et ça va vous permettre là aussi au départ, même si vous allez avoir des photos qui ressemblent à celle des autres participants présents ce jour là de vous construire un bon portfolio, et ça vous reviendra moins cher que de louer l’endroit, de payer le maquilleur,le modèle, etc. Vous travaillerez avec des gens de grande expérience, ce qui peut être intéressant pour commencer la création de son book.

Pourquoi pratiquer ?

Le fait de pratiquer va vous permettre de trouver votre style, de vous démarquer ; ça va vous permettre d’être beaucoup plus confiant et beaucoup plus à l’aise si vous avez réalisé par exemple 20 ou 30 shooting de portraits et que vous vous faites payer aujourd’hui. Vous serez beaucoup plus à l’aise vis-à-vis du client, et vous paraîtrez beaucoup plus professionnel parce-que vous dégagerez de la confiance. De même, le fait de pratiquer encore et encore va vous permettre de maîtriser plus que bien vos compétences et de maîtriser plus que bien votre art.

 Il faut bien comprendre quelque chose, notamment si vous voulez devenir photographe professionnel, c’est qu’il faut que vous apportiez quelque chose à votre client ; que ce soit votre regard, votre manière de présenter les choses, ou que ce soit dans le packaging produit. Vous devez apporter quelque chose à votre client, parce-que si vous n’apportez rien de plus aux gens que ce qu’ils savent déjà faire, ou alors ce qu’un photographe moyen peut arriver à faire, vous ne vous démarquez pas. Pour sortir de l’étiquette du simple prestataire, pour entrer vraiment dans une sphère du « premium », c’est très important de maîtriser à 100% vos compétences pour également être préparé à toutes les situations ; imaginez que ce jour-là sur le shooting ça se passe mal ou alors qu’il y a un problème, un souci, un imprévu, et bien vous serez capable de réagir en conséquence parce-que vous aurez confiance en vous.


COMMENT DEVENIR UN MEILLEUR PHOTOGRAPHE – (MINDSET)

Adopter un bon état d’esprit pour progresser en photo

Dans cet article, je vais vous parler du mindset des très bons photographes.

Qu’est-ce que le mindset ?

Le mindset, c’est tout simplement un mot anglais qui signifie « état d’esprit ».

Vous allez voir que quand on veut atteindre un excellent niveau, et c’est ce que je vous souhaite réellement, ça ne sera plus suffisant de connaître la technique par cœur, de connaître son matériel et de vraiment le maîtriser. Ça ne sera pas non plus suffisant de maîtriser la retouche ; il faudra développer des compétences supérieures au bout d’un moment.

Une fois que vous avez vraiment atteint un niveau de stagnation, que vous avez vraiment déjà beaucoup progressé, pour aller encore plus loin, tout se passe dans votre tête et tout est une question de mindset, « d’état d’esprit ».

J’ai un credo qui me tient à coeur depuis très longtemps qui est le suivant : si quelqu’un dans ce monde a réussi à obtenir un résultat, moi aussi je peux réussir à l’obtenir, et ce pour n’importe quel résultat ; on peut vraiment imaginer tout ce que vous voulez suivant votre définition de la réussite. Je peux l’obtenir, mais peut-être en prenant plus de temps que ce quelqu’un ; parce-que je ne commence pas au même niveau, parce-que je ne commence pas avec les mêmes facilités (que ce soit financières, intellectuelles ou en termes de moyens, de matériel, de réseau, etc). Mais ce qui est sûr c’est que si je m’en donne les moyens, si j’ai la volonté suffisante, je peux y arriver.

Je vais donc maintenant vous énumérer les croyances des très bons photographes qui ont réussi dans leur domaine, ceux que j’ai pu avoir la chance de rencontrer et également les croyances que j’essaie d’intégrer dans mon quotidien et que je vous encourage vraiment à adopter pour progresser et pour atteindre à terme un très bon niveau.

Croyance n°1

Première croyance et des plus importantes : il m’est possible d’atteindre un très bon niveau et je vais y arriver quoi qu’il arrive.

Rien que le fait de se dire que c’est possible, que c’est réalisable, que c’est à votre portée, ça va faire toute la différence dans votre façon d’aborder les choses, dans votre façon d’aborder votre pratique et tout simplement d’envisager votre progression. Si vous avez de l’ambition, ça vous mènera à l’excellence : je vous encourage vraiment à viser très haut.

On pourrait croire que cette croyance est « bateau », mais croyez moi, beaucoup de gens pensent que certaines choses ne sont pas réalisables, ou se disent qu’elles sont plutôt réservées à une certaine élite, à des gens qui ont le bon réseau, le talent, ou qui ont un don exceptionnel, alors que c’est faux.

Croyance n°2

Deuxième croyance complémentaire à la première : même si aujourd’hui je n’ai pas encore les compétences, même si aujourd’hui je ne sais pas comment faire, c’est sûr que j’arriverai à atteindre un très bon niveau.

C’est avoir la capacité de se dire « ok c’est possible et ok j’ai le potentiel à l’intérieur de moi pour atteindre un très bon niveau, mais pour autant ça ne va pas se faire en un claquement de doigts ; je reconnais que peut-être aujourd’hui je ne sais pas comment faire et comment bien y arriver, mais ça va être possible et je vais y arriver »

Réfléchir ainsi va vous permettre de visualiser vos résultats avec des investissements à long terme plutôt que des retours à court terme et de ce fait moins intéressants.

Croyance n°3

Troisième croyance et des plus importantes : quand j’ai peur j’y vais.

Pourquoi ? Car la peur c’est le chemin, et vraiment la plupart du temps, lorsqu’il y a quelque chose qui vous fait peur, c’est qu’il s’agit en fait de quelque chose qui est tout simplement hors de votre zone de confort (que ce soit votre zone de confort personnelle, photographique ou professionnelle).

C’est quelque chose qui va vous permettre de progresser : si vous faites cette action qui vous fait peur, ça va vous permettre d’élargir petit à petit votre zone de confort et donc d’être à l’aise dans davantage de situations différentes, et de maîtriser un panel de compétences plus important.

Dans toutes les situations où j’ai eu peur, où j’ai eu la boule au ventre avant de faire la chose en question, à chaque fois j’ai réussi à combattre ma peur, à la regarder droit dans les yeux : ça m’a fait énormément progresser, et ça dans n’importe quel domaine d’ailleurs (aussi bien dans ma vie que dans la photo).

Croyance n°4

Quatrième croyance : si lui a pu le faire, alors je peux le faire plutôt que s’il y en a qui n’y arrivent pas, alors c’est que c’est peine perdue.

C’est le fait d’avoir la capacité de regarder la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide ; dans le domaine de la photographie, pleins de photographes galèrent, échouent. Ça ne sert à rien de se mentir, il vaut mieux être réaliste pour pouvoir faire des actions concrètes et progresser.

C’est se dire « je suis de cette école mais je préfère regarder ceux qui réussissent pour m’en inspirer ». Pour le coup, je vous encourage à cultiver et à améliorer la qualité de votre entourage, en vous entourant tout simplement de personnes qui réussissent afin de vous tirer vers le haut et pour progresser, vous motiver au quotidien.

Croyance n°5

Une autre croyance justement qui rejoint le fait d’être réaliste : je sais que je vais sûrement échouer, qu’il y a une possibilité d’échec ; ça va très certainement arriver, mais ce n’est pas grave, je vais me servir de cet échec pour recommencer et cette fois-ci réussir.

Il s’agit vraiment de voir l’échec comme une forme d’apprentissage, et c’est vraiment important d’être terre-à-terre quand on se lance dans une activité et qu’on veut atteindre un très bon niveau. Il faut avoir la capacité de se dire que « ok c’est long, ça va prendre du temps, il va falloir que j’investisse beaucoup d’efforts, de temps et d’énergie et je vais bien évidemment rencontrer des échecs mais c’est normal, et ça fait partie du jeu. Si je réussi à dépasser ces échecs, je vais pouvoir continuer à progresser et m’améliorer »

Croyance n°6

Autre croyance, c’est le fait de se dire : même si ce n’est peut-être pas très agréable sur le moment, je privilégie le résultat sur le long terme plutôt que le plaisir immédiat à court terme.

C’est vraiment important à comprendre, parce qu’il y a pleins de choses notamment dans votre parcours d’indépendant et de photographe professionnel qui vont forcément ne pas être agréables, mais qu’il va falloir faire pour privilégier le résultat sur le long terme. Même si peut-être qu’aujourd’hui vous galérez, il faut avoir la capacité de se projeter et de visualiser votre futur, celui que vous avez envie d’avoir.

La visualisation vous permet tout simplement de vous accrocher à vos objectifs et de continuer à avancer malgré les difficultés que vous pouvez rencontrer.

Croyance n°7

Dernière croyance, c’est le fait de reconnaître que : si ça va mal dans mon activité, c’est uniquement de ma faute. Ce n’est ni celle du voisin, ni celle de mon copain ou de ma copine, de ma famille, du destin, ou de mon entourage.

C’est uniquement de votre faute, et le fait de réfléchir va vous permettre d’agir sur vos difficultés et de les combattre efficacement. Si vous désignez le voisin comme responsable, le problème est que vous ne pouvez pas agir dessus ; en revanche, si c’est vous le problème, et même si c’est plus difficile parce qu’il faut avoir la capacité de se regarder dans la glace et de se dire « ok là j’ai m*rdé », à ce moment là vous avez la possibilité d’agir et de changer les choses.


ALEXIS A CHANGÉ SA VISION DE LA PHOTO – LA MASTERCLASS PHOTO

La Masterclass Photo : le témoignage d’Alexis

Sa présentation

« Moi c’est Alexis, je fais de la photo depuis maintenant trois ans ; j’ai commencé en argentique et je travaille toujours en argentique car finalement je suis tombé dedans. J’ai pris l’appareil numérique de mon père, j’ai continué, j’ai fait de la photo, j’ai testé un peu tous les genres, j’ai fait de l’animalier, du paysage (j’étais au Canada donc c’était quand même assez accessible pour moi de faire du paysage).

Après je suis venu à Paris, du coup j’ai décidé de faire du portrait, de l’argentique, je choisis ma pellicule pour le rendu que je vais avoir. Après mes noir et blanc je les fait chez moi et après j’ai plus qu’à les scanner, en moyen format pour tout ce qui va demander d’avoir un beau flou d’arrière plan, de vraiment accentuer une profondeur ou aussi de faire de la macro parce-que l’avantage avec le Mamiya c’est que vu que la mise au point se fait avec un soufflet je peux directement faire de la macro facilement.

Alors pourquoi le Mamiya et pourquoi le rb67 surtout ? Et bien première raison c’est que je voulais un moyen format. Le Mamiya parce-qu’il fait du 6×7 ; après il n’y a pas que lui qui fait du 6×7 mais c’est un format que j’apprécie beaucoup parce-que je fais du portrait et que j’aime beaucoup ce format en portrait. Je pense que pour 95% des photos que je prends, même en numérique, c’est toujours en format portrait que je prends la photo ; donc je voulais vraiment un appareil avec du 6×7 et pas un format carré. Je voulais un viseur poitrine parce-que je fais 1m93 et que j’en avais marre de me mettre allongé par terre quand il fallait que je prenne une photo en contre-plongée ; et puis même quand je prends une photo à l’oeil , quand je prends une photo à hauteur de modèle je suis toujours courbé et l’avantage du Mamiya c’est qu’il a un dos rotatif ce qui veut dire que je n’ai pas besoin en visée poitrine d’avoir l’image à l’envers. Et l’avantage du rb justement c’est que j’ai pas besoin de piles, j’ai juste besoin de mon appareil qui fait l’exposition avec et après j’ai plus qu’à déclencher ; je prends l’appareil, je déclenche, je fais ma mesure et puis voilà.

Je ne fais pas toutes mes photos à l’argentique pour la simple et bonne raison que ça coûte très très cher ; rien qu’en pellicule, si je ne compte que la pellicule je suis entre 5 et 10 euros pour 10 photos vu que je suis en 6 par 7, plus le coût du développement (je fais mes dev mano chez moi, ma chimie), plus le scan après donc en général je suis à 1 euro 50 – 2 euros par photo. Donc par shoot en général, je prends juste deux pellicules moyen format parce-que sinon ça fait beaucoup trop cher à la fin ; après, je travaille au 35 mm avec des boîtiers, je travaille avec deux F70 ce qui me permet en fait d’avoir un boîtier en noir et blanc, un boîtier couleur et puis j’ai juste à changer de boîtier rapidement. Le deuxième F70 je l’ai payé 6 euros, le premier c’est celui de mon père donc ça va coûter quasiment rien.

Je travaille aussi en argentique parce-que c’est un médium que j’aime vraiment beaucoup utiliser ; c’est pas un médium où on va avoir besoin d’avoir du piqué, d’avoir exactement la photo, le raw avec 14bit non compressé etc. Tu as ta pellicule, même si c’est un peu cher c’est pas grave ça tire un rendu qui va avec que j’apprécie vraiment beaucoup

J’apprécie aussi beaucoup de faire du tirage agrandisseur ; ça a un rendu qui n’est pas le même qu’en numérique. Quand on compare deux impressions, moi je vois la différence et je trouve ça vraiment différent. Du coup, j’aimerai vraiment pouvoir proposer un jour deux prestations, une en numérique et une autre en argentique ; on fait par exemple un shooting avec seulement 4 pellicules et puis moi je fais mes tirages, et je propose vraiment à la fin des tirages à l’agrandisseur, je donne 5 tirages parmi les meilleures photos. Ce serait vraiment une prestation entièrement à l’argentique de A à Z »

Son avis sur la Masterclass

« Vincent je trouve que c’est vraiment quelqu’un qui me motive, parce-que moins il se bouge le c*l, il est pas comme tous les autres à dire « bah moi je comprends pas ma photo elle marche pas » ; de ce côté-là c’est vraiment motivant de voir quelqu’un, ça fait 10 ans qu’il fait de la photo, il a tout appris tout seul, il a galéré vraiment pour en arriver là.

Vraiment moi il me motive et puis je sais que je ne suis pas le seul qu’il motive ; j’avais parlé à d’autres gens qui disaient « voilà au moins lui il se bouge ». Quand tu te lèves le matin et que tu vois une story de Vincent, tu vois sa dernière photo tu te dis « p*tain elle est belle j’ai envie de faire pareil ».

Alors la Masterclass en général, elle est trop longue haha ! Non vraiment elle est géniale mais elle est vraiment vraiment longue, Vincent m’a dit qu’il y avait à peu près 80 heures de vidéos ; bon perso même en regardant 20 minutes par jour faudrait au moins 240 jours pour la regarder. Moi la première formation que j’ai regardé c’est vraiment comment contacter un modèle ; j’avais vraiment besoin de ça pour débuter. 

Il y a vraiment beaucoup de trucs sur la retouche, et vu que je travaille en argentique j’ai moins besoin de retouche pour l’instant. Je retouche, enfin plutôt j’étalonne légèrement mes pellicules parce-que le scan il interprète toujours un peu tes pellicules donc j’aime bien aussi rajouter un peu de ma pâte derrière.

J’ai vraiment appris beaucoup de choses, et maintenant quand je vais sur un shoot, je suis vraiment plus organisé ; j’ai mon workflow de shoot, et c’est vraiment Vincent qui m’a permis d’avoir ça justement en trouvant un peu mon style, ce que j’aimais faire et le type de photos que je voulais faire, en donnant pleins de techniques pendant un shoot.

Dans la formation ce qu’on voit c’est qu’il y a une première vidéo où on voit Vincent pendant un shoot, et juste après on le voit vraiment retoucher la photo qu’il vient de prendre, c’est bien parce-qu’on n’a pas à attendre, on se dit « bon ben voilà, on le voit prendre la photo, il nous explique pourquoi il prend cette photo, et après on voit directement ce qu’il a vu et ce qu’il décide de faire comme choix de retouche ». Je trouve que c’est intéressant ; moi depuis que j’ai commencé la formation de Vincent, ça m’était jamais arrivé avant, mais j’ai pris une photo un jour, et j’avais déjà en tête comment je voulais la retoucher, je savais que les feuillages derrière je voulais qu’ils soient plus bleu foncé, je savais que les cheveux rouges je voulais vraiment les faire ressortir, j’ai mis un peu de dodge & burn, je savais déjà ce que j’avais en tête. Et ça c’est quelque chose qui est vraiment bien quand tu prends une photo et que tu sais directement comment tu vas la retoucher, ça montre que tu sais ce que tu fais, que t’es pas juste là « je vais prendre la photo puis je verrai bien ce que j’en fait, j’ai aucune idée de ce que je fais ». 

La formation Photographe Pro il l’a rajoutée récemment, elle est bien parce-que je trouve que c’est un peu l’aboutissement de la formation dans le sens où et bien maintenant qu’on a appris tout ça, on a les outils pour dire « ben voilà maintenant j’aimerais me professionnaliser, je sais comment faire, je sais comment tarifier mes photos, je sais comment trouver un client, je sais comment contacter un modèle, j’ai des contrats directement de prêts pour l’autorisation de droit à l’image,… », voilà on a déjà tous les outils en main pour pouvoir se lancer si on le souhaite.

Avant la formation, je galérais un peu, je savais pas trop trop quoi faire encore, alors que maintenant pendant mes shoots je trouve que je suis beaucoup plus à l’aise ; les premiers shoots que j’ai fait je stressais avant, j’avais peur de faire mal, je me disais « non mais je vais pas y arriver, je vais pas être inspiré »,  je me remettais en question, je me disais « mais est-ce mes photos sont vraiment nulles, pourquoi les gens ne veulent pas travailler avec moi ». J’avais pas de portfolio vraiment propre en ligne, maintenant j’ai mon site web ; dans la formation il y a même Vincent qui explique comment faire un site web sur WordPress. 

Même si tu fais déjà de la photo ou si tu n’en fais pas, la formation te donnera les clés. Ça peut être utile à tous les niveaux ; si tu as envie de faire de la photo et que tu penses que tu as envie de continuer pendant un peu de temps, si tu as envie de t’investir sur quelques années et que ça fait déjà 1 ou 2 ans que tu fais de la photo, que tu penses que tu aimes vraiment ça, bah vas-y quoi. C’est vraiment un truc qui va beaucoup t’aider.

 Si je peux donner un conseil à quelqu’un qui hésite, c’est que ça a un prix forcément une formation. C’est comme tout ; je veux dire, n’importe quoi, n’importe quelle formation va coûter un petit peu. Il ne faut pas voir ça comme « je vais dépenser tant d’argent » ; c’est pas un truc que tu vas dire « j’ai dépensé 500 euros dans une paire de chaussures, ça va rien m’apporter à part de belles chaussures ». C’est une formation qui est là pour t’apprendre à devenir professionnel, il faut voir ça comme un investissement, c’est comme une école de photo. 

Je l’ai dis, il y a 80 heures de formation, tu vas pas les faire en entier, tu vas pas faire 8 heures par jour ; t’en fais déjà 20, tu fais déjà une ou deux vidéos par jour, t’en as pour 20 ou 40 minutes, le temps que t’emmagasines, que tu puisses l’appliquer après,… Voilà c’est une formation qui va durer peut-être 6, 9 ou 10 mois dépendamment des gens, c’est vraiment une formation comme une école de photo mais que tu fais quand tu veux ; t’as envie de la faire à une ou 2 heures du matin, tu regardes une vidéo à 2 heures du matin.

Donc là maintenant il me reste encore pas mal de vidéos à regarder, donc je vais aller les regarder et puis je vous souhaite bonne continuation dans vos photos ! »


GAGNER DE L’ARGENT EN ÉTANT MODÈLE PHOTO – LES MODÈLES PHOTO ÉPISODE 10

COMMENT SE FAIRE RÉMUNÉRER POUR POSER ?

Dans cet article, nous allons voir comment se faire rémunérer et surtout comment faire cela de façon légale.

Statuts et types de contrat

L’agence

Le seul moyen de se faire payer légalement en étant modèle ou mannequin, c’est en passant par agence ; malheureusement, toutes les autres techniques dont je vais vous parler par la suite ne le seront pas. Il y en a certaines qui se rapprochent de la légalité, mais aucune ne l’est réellement.

Le CDD d’usage

Pour tout ce qui est court métrage filmé, publicité et dans lesquels le résultat final est une vidéo, il est possible de faire un CDD d’usage en tant qu’intervenant spécialisé. En revanche, cela demande à l’entreprise une certaine quantité de paperasse puisqu’elle doit faire un CDD (contrat à durée déterminée) par personne : cela la conduit notamment à payer des charges, donc beaucoup d’entreprises vont vous demander des factures et à ce moment là, on passe totalement dans l’illégalité. 

Vous ne pouvez pas facturer ni avoir de statut officiel et légal en tant que modèle ou mannequin par vous-même : vous êtes obligé d’être rattaché à une agence et cela pour une raison simple, pour éviter la prostitution.

Je ne sais pas s’il est possible de faire un CDD d’usage pour tout ce qui est campagne publicitaire photo ; en revanche, sachez que vous pouvez toujours toucher de l’argent pour vos droits à l’image. C’est-à-dire que même si vous n’avez pas de statut légal, vous pouvez demander une rémunération pour le droit à l’image sans que ce soit dans l’illégalité. En revanche, ça doit être quelque chose qui reste exceptionnel ; si cela devient trop régulier, à ce moment-là on passe au statut de mannequin, modèle, etc, et donc c’est interdit puisque c’est autorisé uniquement par agence.

Donc voilà, je suis désolé de vous l’apprendre mais le statut de modèle ou mannequin freelance n’existe pas ; le seul moyen d’être dans la légalité c’est d’être par agence ou d’avoir des CDD d’usage (lorsqu’il est question de contenu vidéo).

Le statut d’auto-entrepreneur

Il y a un autre moyen de facturer, et c’est généralement celui qui est utilisé par toutes les personnes qui se disent mannequin / modèle freelance, malheureusement ce moyen n’est pas vraiment légal.

Pour facturer, il faut avoir une auto-entreprise, mais le statut de modèle ou mannequin en auto-entreprise n’existe pas ; lors de mes recherches, j’ai vu qu’il existait mais qu’il était systématiquement refusé pour éviter des dérives dont on a parlé juste avant.

Si vous choisissez d’avoir une auto-entreprise et de déclarer une autre activité tout en étant payé pour des prestations de modèle ou mannequin, vous êtes dans l’illégalité.

Mais beaucoup de monde fait ça, et si vous voulez gagner un peu d’argent avec ça et que vous n’êtes pas en agence vous avez le choix de faire ça, et donc quand même de payer des taxes sur des services que vous rendez. Même si tout ça n’est pas très légal, vous avez le choix entre ça ou travailler au noir en ne payant absolument aucune taxe, ce qui est évidemment totalement illégal mais malheureusement très courant.

C’est assez délicat aujourd’hui d’être mannequin / modèle en voulant être dans la légalité ; si on souhaite gagner un peu d’argent avec ça, c’est vrai qu’aujourd’hui je pense qu’il est nécessaire de se poser les bonnes questions parce-que malheureusement les tarifs que proposent les agences qui prennent en général 60 % de ce que vous allez gagner sur un contrat ne sont vraiment pas abordables pour toutes les entreprises.

Donc c’est vrai que les petites entreprises et petites marques qui se lancent n’ont pas les moyens de passer par des agences, et ça pourrait être intéressant que la question soit posée : qu’il y ait un vrai statut qui soit mis en place, qui permette aux modèles de travailler en sécurité, en légalité et de faire de ça un vrai métier parce-que effectivement, être en agence, travailler à travers des agences ça peut correspondre pour des grosses entreprises, mais si vous êtes une petite entreprise, malheureusement vous n’aurez pas les moyens d’aller voir des modèles en agence.

Donc c’est vrai que généralement les filles qui travaillent au black ne volent pas le travail des mannequins, puisque les mannequins ou les modèles en agence (même pour des agences de pub) vont travailler pour des très grosses boîtes alors qu’en revanche, si on est dans le monde parallèle de mannequin et de modèle, on va travailler pour des plus petites entreprises qui n’ont jamais les moyens d’aller en agence.

shooting photo

La rémunération

En ce qui concerne la moyenne des prix qui sont pratiqués, cela va vraiment dépendre de vous ; plus vous allez être côté (plus on vous aura vu à beaucoup d’endroits), plus vous aurez fait des choses intéressantes avec des grands photographes, plus vos prix vont augmenter.

Prestation privée

Pour ce qui est de la prestation privée, donc si vous demandez par exemple une prestation à un photographe qui a besoin de se faire la main pour faire son book par exemple et qui va donc chercher un modèle expérimenté pour poser pour lui, pour débuter, s’entraîner, en général les prix tournent autour de :

  • entre 30 et 50 euros de l’heure pour du portrait
  • entre 50 et 100 euros de l’heure pour de la lingerie
  • entre 75 et 150 euros de l’heure pour du nu

Je vous donne des prix basés sur les tarifs appliqués par mes connaissances dans ce milieu, mais selon les modèles que vous avez contacté ça peut vraiment varier du quitte au double ; il y a des modèles qui vont accepter de poser pour pas grand chose parce-qu’ils débutent aussi, mais ce sont les prix dont j’ai connaissance dans mon entourage.

Prestation pour une marque

Si jamais vous posez pour une marque de vêtements, il faut savoir que ça dépend également vraiment de la taille de la marque. Mais admettons que ce soit une toute petite marque qui se lance, n’acceptez pas en dessous d’une centaine d’euros ; voyez par rapport à la durée du shoot, par rapport au nombre de vêtements ou de bijoux que vous aurez porté, mais en dessous d’une centaine d’euros c’est vraiment très peu. Après si c’est vraiment quelqu’un que vous aimez bien ou une marque que vous avez envie d’aider, faites-le, faites-vous plaisir. Mais si c’est quelqu’un que vous ne connaissez pas, on va dire que pour une demi-journée de shoot on est entre 100 et 500 euros.

Essayez de ne pas accepter en dessous de 100 euros, parce-que si jamais on vous dit « oh mais regarde les gens sont généralement payés 10 euros de l’heure, toi tu vas être payé 50 » il faut se rappeler que quand on est modèle ou mannequin, on ne fait pas 35 heures par semaine ; vous ne pouvez pas être payé au prix du smic, c’est impensable.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les cachets des comédiens sont généralement au dessus du prix du smic, car il s’agit du même genre de métier où vous n’allez pas faire 35 heures mais moins. C’est un métier qui repose sur des demandes uniquement ponctuelles, donc c’est quelque chose que vous pouvez mettre en avant si jamais on vous demande de baisser vos prix.

Ensuite, n’oubliez pas de dire que vous donnez votre image et que généralement sur les petits shoots, on ne fait pas de cession de droits à l’image : on précise simplement dans le contrat combien de temps les photos peuvent être utilisées, mais on ne nous paye pas nos droits à l’image donc n’oubliez pas de le rappeler si jamais on vous dit que le prix que vous annoncez est trop élevé.

En revanche, soyez raisonnable ; c’est-à-dire que si vous voyez que c’est une petite marque qui a l’air d’avoir un petit budget, qui commence tout juste et que vous lui demandez 1500 euros pour une après-midi sachez qu’elle a aussi le photographe, le maquilleur, le styliste, le studio à payer et le photographe est une très grosse partie du budget donc soyez raisonnable.

Photographie d’art

Si on est sur de la photographie d’art, et que donc vous avez posé pour un photographe qui va vendre les clichés qu’il a fait de vous, sachez que vous avez le droit de négocier un pourcentage ; comme je l’avais dit la dernière fois, on ne va pas partir non plus sur du 50%, car c’est lui qui a le savoir, la connaissance, la technique. C’est également lui qui s’occupe de l’impression, qui a la clientèle donc évidemment le plus gros va lui revenir et c’est normal ; en revanche, en général, on est aux alentours de 10 à 20% du prix total de l’oeuvre.

Si vous avez une grande renommée et que cela permet de vendre plus facilement la photo, à ce moment-là le pourcentage négocié pourra être plus important ; après ça va évidemment dépendre aussi du prix de vente de la photo, mais c’est quelque chose qu’il faut négocier avec le photographe. L’idéal c’est d’être clair, qu’il soit clair avec vous et que vous soyez clair avec lui.

shooting mode

TOP 5 DES MEILLEURS LOGICIELS PHOTO (APPRENDRE LA PHOTO)

Quels sont les meilleurs logiciels de retouche photo ?

Dans cet article, je vais vous parler de mon top 5 des logiciels pour les photographes.

Dans un premier temps, je fais une petite parenthèse rapide sur l’importance de retoucher ses images ; c’est extrêmement important en tant que photographe d’avoir dans son workflow une étape retouche, tout simplement car sinon vous n’utilisez pas le plein potentiel de votre boîtier qui est fait pour créer des fichiers bruts de capteurs qu’on appelle « rocky » : ces fichiers sont faits pour être développés et retouchés lors de l’étape de la retouche.

La retouche vous permet également d’améliorer considérablement la qualité de vos images, en supprimant les petits défauts, les différents artefacts, en améliorant leur netteté, en les équilibrant, en ajoutant de la lumière, en améliorant les couleurs, en définissant et en créant un style propre, etc.

Bref, la retouche c’est vraiment important !

logiciels retouche photo

Photoshop

Le premier logiciel que je vais vous citer c’est forcément Photoshop : beaucoup de gens connaissent ce logiciel développé par Adobe, mais beaucoup de gens en ont également peur. Peur tout simplement de se lancer dans l’aventure Photoshop parce-que ce logiciel peut paraître compliqué au premier abord.

En effet, il permet de faire des retouches très avancées, très poussées sur ses images et vu qu’il peut permettre beaucoup de choses et qu’on peut faire des choses très précises, il y a pleins d’options à apprendre à utiliser.

Mais au départ pour commencer, vous pouvez déjà utiliser Photoshop assez sommairement. Ce n’est pas non plus impossible, et après ce qui est bien c’est que l’on a des perspectives d’amélioration et on peut sans cesse s’entraîner.

Mais au-delà de connaître les outils et les techniques, parce-que ça finalement ça va rentrer plus ou moins vite, ce qui va être long c’est tout simplement d’apprendre les processus de retouche et de savoir quoi retoucher quand on va ouvrir son fichier dans le logiciel : le fait de répéter, de vous entraîner à retoucher vos photos va vous permettre à terme de détecter dans votre image ce qu’il faut retoucher en priorité et également ce qu’il ne faut pas retoucher pour que votre image soit harmonieuse.

Photoshop c’est tout un truc mais c’est le logiciel numéro 1, et pour le coup sur le marché aujourd’hui il n’existe pas vraiment d’équivalent à ce logiciel qui existe depuis de nombreuses années et qui aujourd’hui dans sa dernière version est extrêmement stable et performant.

De plus, vous disposez de tout le support d’Adobe ; bref c’est vraiment un logiciel très complet et un logiciel que vous vous devez d’avoir si vous souhaitez vous professionnaliser.

Lightroom

Deuxième logiciel dont je vais vous parler : Adobe Lightroom. C’est le même éditeur que Photoshop qui a créé ce logiciel spécialisé pour les photographes, parce-que Photoshop peut être utilisé dans pleins de choses : on peut faire de la 3D, du dessin, du montage vidéo. 

Lightroom, ça va être spécialisé pour les photographes : ce n’est pas un Photoshop en version réduite ou miniature comme certains le pensent. C’est un logiciel qui est autonome, qui se suffit également à lui-même mais qui est beaucoup plus intéressant quand il est couplé à Photoshop.

D’ailleurs, il existe une technologie de communication entre ces deux logiciels qui s’appelle le « dual link » et qui permet tout simplement d’envoyer vos photos depuis Lightroom dans Photoshop et vice versa.

Donc c’est très intéressant de travailler avec ces deux logiciels, puisqu’ils ont deux manières distinctes d’analyser, de corriger une image.

Pour bien comprendre à quoi sert Lightroom par rapport à Photoshop, il faut séparer sa retouche en deux étapes : 

  • La première étape est le traitement, c’est-à-dire l’optimisation de son image : si la photo est un peu trop surexposée ou sous-exposée, si la photo est un  peu floue, s’il manque un peu de couleurs Lightroom va servir à rééquilibrer la photo pour réparer les erreurs de la prise de vue.
    Lightroom va permettre également de corriger plusieurs photos d’affilé, en faisant ce qu’on appelle un « traitement par lots » : vous allez retoucher une de vos images et après vous allez pouvoir copier coller cette retouche à une autre photo pour gagner énormément de temps, notamment si vous faites de la photo de mariage, d’événementiel où là vous pouvez facilement avoir dans un shoot plusieurs centaines voire plusieurs milliers d’image.
    Lightroom vous permet de faire des copier coller, de gagner énormément de temps dans vos retouches.
  • Là où il va un peu pécher, c’est pour les retouches localisées : pour le coup, ça va être le job de Photoshop qui va faire des retouches plus poussées, comme par exemple la correction des boutons, la modification des formes, la retouche de peau, etc. C’est la raison pour laquelle les deux logiciels sont vraiment complémentaires, donc je vous encourage vivement à maîtriser ces deux premiers logiciels. C’est vraiment la base de tout bon photographe, et Lightroom va vous permettre d’organiser, trier et sélectionner.

ll existe également un logiciel qui s’appelle Adobe Bridge pour trier et classer ses photos mais pour le coup, Lightroom a les mêmes fonctionnalités donc il vaut mieux rester dans le même logiciel, car c’est plus simple de centraliser toutes ces activités là et pour le coup à partir du moment où vous déchargez votre photo depuis votre carte sur votre ordinateur, que vous l’avez envoyée dans Lightroom, tout est par la suite automatisé. Tout est trié à l’intérieur et vous pouvez les envoyer dans Photoshop sans faire d’export ; au final, le seul export que vous ferez sera pour votre photo en version définitive. C’est intéressant parce-que ça vous permet de ne pas devoir passer par plusieurs logiciels différents.

Darktable

Le troisième logiciel qui ressemble pour le coup  à Lightroom est Darktable : c’est un logiciel très complet qui est également à la base un dérawtiseur. Un dérawtiseur, c’est tout simplement un logiciel qui va ouvrir vos fichiers bruts d’appareil photo et qui va permettre de les éditer.

L’avantage n°1 de Darktable est qu’il s’agit d’un logiciel gratuit ; dans ses dernières versions complexes, il permet de faire pleins de choses là où au début il était peut-être un peu moins intéressant.

A l’heure d’aujourd’hui, il permet de faire des retouches assez poussées pour un dérawtiseur. Par contre, il va demander plus de temps pour le prendre en main, là où Lightroom est plus simple d’utilisation. Mais une fois maîtrisé, ce logiciel permet de faire pleins de choses. 

J’ai même un ami photographe qui utilise uniquement Darktable et qui ne passe même pas par Photoshop tellement il permet de faire de choses.

Capture One

Quatrième logiciel, Capture One, qui fait également partie de la famille des dérawtiseurs, tout comme Lightroom et Darktable.

L’avantage de Capture One est ses outils de correction colorimétrique, qui permettent d’aller loin dans la science des couleurs. Il a également un moteur de dématriçage des raw qui est intéressant ; quand vous allez mettre votre photo dans Capture One, elle aura généralement un meilleur rendu notamment en termes de piqués lorsqu’elle va être décodée par votre logiciel. Après pour avoir fait des tests, on ne voit pas tellement la différence à part si on zoome à 300% ; mais pour les puristes, et notamment pour la photo de produits ou la photo de studio, on va avoir un piqué vraiment parfait. 

Capture One est également beaucoup utilisé dans la photo de studio pour toutes ses options de commande et de capture à distance avec l’appareil photo : vous connectez votre appareil photo sur votre ordinateur, et Capture One vous permettra de piloter votre appareil photo.

Capture One est donc plutôt réservé aux photographes de studio en raison de ses options spécifiques. Personnellement, j’utilise très peu ce logiciel car je préfère Lightroom, mais c’est  encore une fois une histoire de préférences et de goûts donc je vous invite au départ à tout simplement tester plusieurs logiciels (pour les logiciels payants vous avez des versions d’essai, n’hésitez pas à les essayer) et à voir ce qui vous correspond le mieux.

Jpegmini

Le cinquième logiciel que je vais vous citer n’est pas un logiciel d’édition d’image mais de traitement de photos ; Jpegmini. C’est un tout petit logiciel qui coûte quelques dizaines d’euros seulement, et qui sert à compresser les photos jpeg. 

Quand vous utilisez des logiciels tels que Photoshop, Lightroom ou Capture One et que vous exportez votre photo, il y a un moteur de compression intégré à ces logiciels qui va permettre de réduire le poids de vos fichiers photos. Que ce soit pour les envoyer à des clients, les mettre en ligne sur votre site internet ou sur les réseaux sociaux, il ne faut pas mettre vos photos de 24 MO directement sur vos galeries en ligne au risque de tout faire ramer.

Dans Photoshop et Lightroom, vous avez déjà des algorithmes de compression, mais qui ne se basent pas sur la même technologie que Jpegmini qui est vraiment un logiciel spécialisé dans la compression d’image.

Pour ma part, ça va me permettre de diviser la taille de ma photo souvent par 5, 6 voire par 8 ; en passant par Jpegmini, je peux avoir un fichier d’environ 200 ko avec une définition très intéressante et qui garde la même qualité. Forcément si vous zoomez comme un malade dans la photo, vous allez voir que c’est pixelisé ; mais pour un affichage web, c’est très suffisant dans 99% des situations. Toutes mes photos sur mon site et sur mes réseaux sociaux passent par ce logiciel ; c’est une découverte que j’ai faite il ya quelques années et qui m’a permis d’alléger pleins de photos, et que je vous recommande donc vivement.


Pour clôturer cet article, je vais vous présenter encore deux petits logiciels bonus qui n’étaient initialement pas prévu ;

Adobe DNG Converter

Si vous récupérez les photos d’un collaborateur photographe, si vous avez fait l’acquisition d’un nouveau boîtier ou si vous n’avez pas les dernières versions de camera raw de Lightroom ou Photoshop, vous n’allez peut-être pas pouvoir ouvrir votre fichier sur vos logiciels, tout simplement parce-qu’il ne sera pas reconnu par ces derniers. 

Adobe DNG Converter permet de convertir les raw de n’importe quel appareil en format raw propriétaire Adobe (DNG) qui lui va être lisible par toutes les applications Adobe ; ça peut tout simplement vous sauver dans certaines situations où vous travaillez avec d’autres personnes, avec des boîtiers avec des mises à jour différentes, des versions logicielles différentes, etc.

Photomatix Pro

Deuxième logiciel bonus, Photomatix Pro : ce logiciel sert à faire du HDR (fusion d’exposition).

Le but de fusionner ensemble trois mêmes photos avec des expositions différentes est de créer un rendu avec une large dynamique, beaucoup de détails. 

Photomatix Pro va vous permettre de créer des effets créatifs intéressants. Je trouve cela bien d’essayer différentes combinaisons de réglages même très poussés ; n’hésitez pas à essayer des trucs vraiment extrêmes, puis après de revenir sur des choses un peu plus modérées pour voir tout simplement ce qu’il est possible de faire et tout le potentiel de vos fichiers photo numériques.


//jQuery(document).ready(function(){ // });